Voilà un peu plus de deux ans, Ximena Chavez mettait au jour le corps d'un jeune enfant à l'une des extrémités du Templo Mayor de Tenochtitlan. Dans son intervention récente lors du séminaire Seminario Nuevas Perspectivas sobre el sacrificio humano entre los mexicas qui a eu lieu la semaine passée au Musée du même site, Leonardo López Luján a révélé des résultats et confirmé certaines hypothèses d'interprétation.
Il apparaît que cet enfant de 5 ans, en pleine santé à la différence des enfants malades offerts à Tlaloc, a été sacrifié par cardiectomie en l'honneur de Tezcatlipoca vers 1469. Il avait des serpents à sonnettes sur ses chevilles et portait une petite roue de bois sur la poitrine et des plumes d'aigle sur les épaules, représentant ainsi la divinité.
López Luján a indiqué que le laboratoire de médecine de l'UNAM a réalisé plusieurs similations de la mise à mort de l'enfant et de l'extraction de son coeur. Apparemment, ses côtes ont été fracturées de manière peri mortem et les tissus internes coupés à l'aide d'une petite lame d'obsidienne très fines.
Selon López Luján, les sources coloniales font état de mises à mort rituelles d'enfants avant d'entreprendre un conflit. Malheureusement on n'a pas pu déterminer le sexe de l'enfant. Mais une analyse ADN devrait rapidement nous l'indiquer.
(Source : Sala de Prensa INAH, repris par E. Boot sur Ancient Mesoamerica news Update)
Il apparaît que cet enfant de 5 ans, en pleine santé à la différence des enfants malades offerts à Tlaloc, a été sacrifié par cardiectomie en l'honneur de Tezcatlipoca vers 1469. Il avait des serpents à sonnettes sur ses chevilles et portait une petite roue de bois sur la poitrine et des plumes d'aigle sur les épaules, représentant ainsi la divinité.
López Luján a indiqué que le laboratoire de médecine de l'UNAM a réalisé plusieurs similations de la mise à mort de l'enfant et de l'extraction de son coeur. Apparemment, ses côtes ont été fracturées de manière peri mortem et les tissus internes coupés à l'aide d'une petite lame d'obsidienne très fines.
Selon López Luján, les sources coloniales font état de mises à mort rituelles d'enfants avant d'entreprendre un conflit. Malheureusement on n'a pas pu déterminer le sexe de l'enfant. Mais une analyse ADN devrait rapidement nous l'indiquer.
(Source : Sala de Prensa INAH, repris par E. Boot sur Ancient Mesoamerica news Update)
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