Le site maya le plus connu du Honduras, inscrit sur la liste du Patrimoine mondial de l'UNESCO, propose de nouveaux endroits à visiter. Dans un bref article publié sur la version en ligne de La Jornada, on apprend que 145 enterrements ont été découverts entre 2006 et 2009. Malheureusement les indications proposées par le quotidien de l'UNAM sont floues. Fouillé entre autres par Claude Baudez, le site est situé sur les hauteurs de la rivière éponyme, affluent du Motagua. Elle a connu son apogée au VIIe siècle avant d'être abandonnée progressivement au Xe siècle.
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Copan est connu pour ses stèles (comme la H représentant le roi Waxaklajuun Ub'aah K'awiil. et surtout pour l'escalier hiéroglyphique qui flanque le monument. L'autel Q représente K'inich Yax K'uk' Mo, fondateur de la lignée des 15 souverains qui se sont succédés à Copan.
Le site de Rio Amarillo, situé à seize kilomètres au nord de la cité de Copan, a été fouillé et restauré. Mais c'est le groupe Nuñez Chinchilla qui a fait l'objet de la découverte la plus impressionnante. Des fouilles dirigées par l'archéologue Shinji Nakamura ont permis la découverte d'un cimetière contenant les restes de 145 individus dont certains continuent d'être étudiés afin de déterminer leur origine, leurs liens familiaux. Un cas est particulièrement frappant: il s'agirait d'un enfant musicien puisqu'une flûte en céramique a été retrouvée à ses côtés.
Le site de Rio Amarillo, situé à seize kilomètres au nord de la cité de Copan, a été fouillé et restauré. Mais c'est le groupe Nuñez Chinchilla qui a fait l'objet de la découverte la plus impressionnante. Des fouilles dirigées par l'archéologue Shinji Nakamura ont permis la découverte d'un cimetière contenant les restes de 145 individus dont certains continuent d'être étudiés afin de déterminer leur origine, leurs liens familiaux. Un cas est particulièrement frappant: il s'agirait d'un enfant musicien puisqu'une flûte en céramique a été retrouvée à ses côtés.
Après quelques rapides recherches, il est possible de situer exactement le lieu de cet imposant cimetière. Dans sa version en ligne, le quotidien hondurien La Prensa donne de plus amples précisions sur ce que seront les nouvelles aires ouvertes aux touristes. Un article est consultable ici. L'Instituto Hondureño de Antropología e Historia a gardé l'information secrète pour éviter les pillages et la destruction. Le nombre (300) et la qualité des céramiques et des différents mobiliers funéraires laisse penser qu'il s'agit d'individus importants. Nul doute que les pilleurs et autres collectionneurs privés s'en seraient donnés à coeur joie.
On peut également cette vidéo qui résume bien la nouvelle.
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