Voilà un petit ouvrage (par la taille en tout cas!) qui a complètement échappé aux campagnes publicitaires de l'INAH et surtout de l'UNAM. Publié dans la collection Ciencia para todos (La science pour tous en espagnol), il a été co-écrit en 1994 par Linda Manzanilla Naïm et Luis Barba, tous deux chercheurs-enseignants à l'Instituto de Investigaciones Antropológicas de la Universidad Autonóma de México. La Dr Manzanilla est archéologue et égyptologue: elle a notamment été formée en France. Elle a également oeuvré en zone maya, à Tiwanaku en Bolivie, et plus récemment à Teotihuacan. Le FCE l'a récemment réédité.
Bien que la collection Ciencias para todos s'apparente aux Que sais-je ? des PUF, indiquons clairement que l'ouvrage n'est pas accessible à n'importe quel public, notamment le plus jeune. Quand bien son objectif est d'expliquer les différents champs d'action de l'archéologue, certains tecnicismes pourraient rebuter.
Dans un premier, les auteurs reviennent sur les différentes techniques de prospection archéologiques (reconnaissance aérienne, prospections électriques, magnétiques, chimiques et électromagnétiques).
Vient ensuite le temps des fouilles et de leur organisation: logistique, organisation du terrain, outils, relevés des coordonnées, stratigraphies, détermination du contexte fouillé, registres.
La troisième partie s'intéresse aux analyses et aux premiers résultats des fouilles. Dans la mesure du possible, les archéologues essaient de les faire in situ, dans la mesure où le contexte de fouilles peut apporter de précieux indices pour l'interprétation. Les auteurs reviennent sur les analyses effectuées sur différents matériels. Ils commencent par les céramiques : macroscopie, pâte, couleur en coupe transversale, forme et décorations. Viennent ensuite les tests chimiques et physiques (résistance et compression, propriétés électromagnétiques, restes organiques). Puis ils reviennent sur les études faites sur les objets lithiques. Les techniques de datation sont abordées séparément et dépendent de l'objet étudié.
Dans un quatrième temps, à l'instar des poupées russes, les éléments analysés sont étudiés dans leur contexte propre, puis local, voir régional afin de leur donner un sens.
Car c'est bien là l'image que les auteurs ont souhaitée transmettre, l'archéologue est un technicien qui s'entoure de toutes les ressources possibles (sciences dures et sociales) pour donner la vision la plus complète de l'homme et de son interaction avec son environnement. De ce point de vue, le titre annoncé (une vision scientifique du passé de l'homme) est parfaitement justifié et les objectifs proposés en introduction parfaitement accomplis.
Pour le public mexicain, La arqueología, una visión científica del pasado del hombre est disponible dans toutes les librairies du Fondo de Cultura Económica à un prix modique. Il ne faut donc pas s'attendre à des photos en couleurs ni à une bonne qualité d'impression qui faciliterait la lecture. Mais il est également consultable sur la bibliothèque digitale du réseau mexicain d'éducation en ligne.
Bien que la collection Ciencias para todos s'apparente aux Que sais-je ? des PUF, indiquons clairement que l'ouvrage n'est pas accessible à n'importe quel public, notamment le plus jeune. Quand bien son objectif est d'expliquer les différents champs d'action de l'archéologue, certains tecnicismes pourraient rebuter.
Dans un premier, les auteurs reviennent sur les différentes techniques de prospection archéologiques (reconnaissance aérienne, prospections électriques, magnétiques, chimiques et électromagnétiques).
Vient ensuite le temps des fouilles et de leur organisation: logistique, organisation du terrain, outils, relevés des coordonnées, stratigraphies, détermination du contexte fouillé, registres.
La troisième partie s'intéresse aux analyses et aux premiers résultats des fouilles. Dans la mesure du possible, les archéologues essaient de les faire in situ, dans la mesure où le contexte de fouilles peut apporter de précieux indices pour l'interprétation. Les auteurs reviennent sur les analyses effectuées sur différents matériels. Ils commencent par les céramiques : macroscopie, pâte, couleur en coupe transversale, forme et décorations. Viennent ensuite les tests chimiques et physiques (résistance et compression, propriétés électromagnétiques, restes organiques). Puis ils reviennent sur les études faites sur les objets lithiques. Les techniques de datation sont abordées séparément et dépendent de l'objet étudié.
Dans un quatrième temps, à l'instar des poupées russes, les éléments analysés sont étudiés dans leur contexte propre, puis local, voir régional afin de leur donner un sens.
Car c'est bien là l'image que les auteurs ont souhaitée transmettre, l'archéologue est un technicien qui s'entoure de toutes les ressources possibles (sciences dures et sociales) pour donner la vision la plus complète de l'homme et de son interaction avec son environnement. De ce point de vue, le titre annoncé (une vision scientifique du passé de l'homme) est parfaitement justifié et les objectifs proposés en introduction parfaitement accomplis.
Pour le public mexicain, La arqueología, una visión científica del pasado del hombre est disponible dans toutes les librairies du Fondo de Cultura Económica à un prix modique. Il ne faut donc pas s'attendre à des photos en couleurs ni à une bonne qualité d'impression qui faciliterait la lecture. Mais il est également consultable sur la bibliothèque digitale du réseau mexicain d'éducation en ligne.
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