Lors d'une visite sur les fouilles de la Tlaltecuhtli, Leonardo López Luján me faisait remarquer l'empressement des autorités fédérales à vouloir trouver le plus vite possible la tombe d'Ahuizotl, rappelant à juste que "le temps des politiques et celui des archéologiques ne s'écoulaient pas à la même vitesse".
Un article publié dans le quotidien Milenio du 9 janvier dernier illustre parfaitement ce phénomène. La journaliste Leticia Sánchez Medel s'est fendu d'un réquisitoire à peine voilé contre la lenteur des fouilles sur le site d'Ichkabal. Nous vous avons déjà parlé de ce site très prometteur situé au sud du Quintana près de la Lagune de Bacalar. Sa superficie, la monumentalité de ses principaux édifices en font un des sites mayas préclassiques majeurs, l'équivalent d'une ville comme Calakmul, située pour sa part au Campeche voisin. Débutées en 2003 sous la direction d'Enrique Nalda, elles furent suspendues au moment de son décès, survenu en 2010. Voici maintenant deux ans qu'elles ont reprises, accumulant une grande quantité de matériels et assurant des restaurations délicates in situ.
Sánchez Medel dans la dernière partie de son papier l'impatience des autorités locales, notamment du député local priista José Alfredo Contreras Méndez. Les arguments exposés par ce dernier semblent a priori justifiés : le gouvernement de l'état a mis la main à la poche en construisant une route qui dessert le site et en expropriant les terrains où reposent les vestiges préhispaniques. Mais l'INAH exigerait une zone tampon de trois mille hectares et provoquerait une paralysie des fouilles.
Quand bien même cette demande serait véritable, elle n'en serait pas moins légitime. Il suffit de voir comment des sites comme Tulum, Chichen ITza ou Teotihuacan ont vu leur vestiges souffrir de l'absence d'une telle zone tampon. On aurait ainsi évité la construction d'un musée du chocolat à Chichen si les autorités politiques yucatèques savaient voir un peu plus loin que leur porte-monnaie. Il serait donc nornal que l'INAH Quintana Roo joue la montre afin de procéder à des recherches à la fois extensives et intensives de la zone.
Un article publié dans le quotidien Milenio du 9 janvier dernier illustre parfaitement ce phénomène. La journaliste Leticia Sánchez Medel s'est fendu d'un réquisitoire à peine voilé contre la lenteur des fouilles sur le site d'Ichkabal. Nous vous avons déjà parlé de ce site très prometteur situé au sud du Quintana près de la Lagune de Bacalar. Sa superficie, la monumentalité de ses principaux édifices en font un des sites mayas préclassiques majeurs, l'équivalent d'une ville comme Calakmul, située pour sa part au Campeche voisin. Débutées en 2003 sous la direction d'Enrique Nalda, elles furent suspendues au moment de son décès, survenu en 2010. Voici maintenant deux ans qu'elles ont reprises, accumulant une grande quantité de matériels et assurant des restaurations délicates in situ.
Sánchez Medel dans la dernière partie de son papier l'impatience des autorités locales, notamment du député local priista José Alfredo Contreras Méndez. Les arguments exposés par ce dernier semblent a priori justifiés : le gouvernement de l'état a mis la main à la poche en construisant une route qui dessert le site et en expropriant les terrains où reposent les vestiges préhispaniques. Mais l'INAH exigerait une zone tampon de trois mille hectares et provoquerait une paralysie des fouilles.
Quand bien même cette demande serait véritable, elle n'en serait pas moins légitime. Il suffit de voir comment des sites comme Tulum, Chichen ITza ou Teotihuacan ont vu leur vestiges souffrir de l'absence d'une telle zone tampon. On aurait ainsi évité la construction d'un musée du chocolat à Chichen si les autorités politiques yucatèques savaient voir un peu plus loin que leur porte-monnaie. Il serait donc nornal que l'INAH Quintana Roo joue la montre afin de procéder à des recherches à la fois extensives et intensives de la zone.
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